Vaincre la feuille blanche ! L'objectif de cette collection est de réconcilier avec l'écriture tous ceux qui éprouvent des difficultés devant une feuille blanche : écoliers, collégiens, lycéens, élèves de FLE, mais aussi adultes tenus trop longtemps éloignés de l'écrit. Chaque ouvrage, conçu de façon progressive, fait se croiser l'écriture et une expression artistique : en apprivoisant l'écriture, on va à la découverte d'un art. Lire pour écrire ! Des encarts donnent des explications, proposent des termes techniques, apportent des précisions culturelles. Et après la lecture, des exercices sont proposés qui ne demandent jamais de connaissances particulières. On peut les faire seul ou se faire aider. D'un titre à l'autre, la difficulté est croissante : chacun constitue une étape franchie dans la conquête ludique et joyeuse de l'écriture.
Françoise Spiess Libri



<i>The imaginary invalid</i> or <i>The Hypochondriac</i> is the last comedy and at the same time the last play written by Molière. It is a comedy-ballet in three acts. In Molière’s outrageous satire of medicine and its practitioners, the wealthy Argan, to put it mildly, "enjoys" poor health. Laxatives, suppositories, bloodlettings, and second and third opinions from the leading quacks are the order of his day and hell on his wily, back-talking servant Toinette. His daughter Angélique is in love with the impoverished Cléante, but Argan wants to marry her to Thomas Diafoirus, a medical dunce who can assure his father-in-law a lifetime of health care. Cléante disguises himself as a music teacher to gain access to his love, but Béline, Argan’s mercenary second wife, threatens to expose them. A disguised Toinette, sage advice from his brother Béralde, and a faked death scene finally teach Argan where to place his trust.
foliopus classiques: Ubu roi
Texte intégral - Dossier par Françoise Spiess - Lecture d'image par Pierre-Olivier Douphis
- 176pagine
- 7 ore di lettura
Le 9 décembre 1896, un jeune homme crée le scandale en faisant jouer au théâtre de l’Œuvre une farce truculente : Ubu roi. « Merdre ! » Sitôt le premier mot lâché, la salle siffle, hue, rit, proteste : le public est insulté, les conventions théâtrales sont bousculées, le grotesque s’introduit dans le théâtre d’avant-garde. En mettant en scène les tribulations du Père Ubu – personnage cynique et ordurier, prêt à tout pour s’accaparer le pouvoir –, Jarry donne naissance à un véritable mythe. Blague de potache témoignant de l’inventivité d’un lycéen rennais ou « pamphlet philosophico-politique à gueule effrontée », selon le mot d’un journaliste d’alors, Ubu roi est d’abord un feu d’artifice verbal qui, plus d’un siècle après sa création, n’a rien perdu de sa saveur. Dossier : 1. De l’école au théâtre 2. Jarry et la réforme théâtrale : articles, lettres et manifestes 3. Ubu roi : un désastreux triomphe 4. Fortune de l’œuvre : mises en scène et illustrations.