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Hervé Vilard

    L'âme seule
    Le bal des papillons
    • Le bal des papillons

      • 350pagine
      • 13 ore di lettura

      Avoir dix-neuf ans au bord des plages et au sommet du hit-parade. Hurler Capri c'est fini dans la frénésie des sixties. Et, un soir de tournée, à Verdun, pour un scoop de journaliste, retrouver sa mère sous l'objectif des photographes. Rue Nollet, dans le huis clos d'un meublé, une mère et un fils tentent de sceller leurs retrouvailles. Mais Blanche a du vague à l'âme. Sous l'évier, les bouteilles de vin s'entassent. "Personne n'en saura rien." L'idole chante, Hervé fuit. Du Péloponnèse à Mexico, du palais de la Shabanou à l'Espagne franquiste, Hervé découvre le monde. Un monde envahi de soldats. Tant pis, trop tard. Mai 68 passe. Le succès s'enraye. Sa mère perd la raison. Dégâts, procès, millions. "Personne n'en saura rien." Dans son premier récit, salué par la critique, Hervé Vilard racontait son enfance en Berry, les grandes figures de sa jeunesse et son arrivée à Paris à l'aube des années 60. Dans Le bal des papillons, il est toujours l'âme seule. Et il se répète : "Le succès pèse et ne pèse rien. Ou j'avale ce monde ou ce monde m'engloutit."

      Le bal des papillons
    • L'âme seule

      • 408pagine
      • 15 ore di lettura

      Ce que j’apprends de Daniel Cordier, c’est qu’un homme libre trouve naturel que tout le monde le soit. La preuve, il est venu me chercher. Jamais je ne retournerai à l’orphelinat. Sur les Champs-Elysées, parfois, je repère deux garçons en cavale, je les identifie à leurs épaules rentrées, à leurs yeux vifs et sournois guettant la tuile, la merde. Alors, je change de trottoir. Toujours ils resteront ce qu’ils sont, à chercher les coups et les caresses, sans rien au fond des yeux. Moi aussi, je resterai comme ça, mais ce sera mon secret. Matricule 764, Citoyen, Bâtard, l’Ame seule, Petit Frère, tous ces noms ont été ceux d’ Hervé Vilard : tel est le sort d’un enfant livré à l’Assistance publique. De placement en placement, il traverse trois France ; celle des paysans, celle des prêtres et celle des résistants. Sa place, bien sûr, il ne la trouve nulle part. Adolescent en cavale, il s’échappe du Berry pour le Pigalle des années soixante, il passe des travaux des champs aux vernissages de Klein, des centres de redressement à l’obscurité des Cinéacs, du Dépôt à un appartement pourri de chic, des bras de Fleur de Pâques aux déjeuners avec Malraux… Un jour, pourtant, il lui faudra surmonter cette vie d’arrachements. Se battre, chanter, avec la peur d’aimer. Et c’est ainsi qu’Hervé Vilard est grand !

      L'âme seule