Ensemble de textes humoristiques et anecdotiques sur le monde d'aujourd'hui dans lesquels l'auteur aborde : la mécanique automobile, la relations aux morts, la bêtise consubstantielle, la difficulté d'accéder à la vraie légèreté, l'Amérique, les dangers de la pensée unique et la démoralisation dans les campagnes
Denis Grozdanovitch Libri






Trudna sztuka (prawie) nicnierobienia porusza z dużą dozą humoru jedną z trudnych kwestii egzystencji życiowej: w jaki sposób zatrzymać ulotne chwile szczęścia? Łącząc w sobie chińską mądrość tao z dziecięcym zachwytem oraz sceptycyzmem okazywanym wobec szaleństwa konsumpcji czy widowiska sportowego, pełna poezji proza Denisa Grozdanovitcha zachęca nas do przechadzek ścieżkami, które prowadzą donikąd.
Vivre à son propre rythme, lire des auteurs oubliés, jouer au tennis sans esprit de compétition, faire la sieste au fond du jardin, contempler un vol de grues, repenser aux rêves de la nuit : autant d'expériences mystérieuses que le bruit assourdissant de la planète rend aujourd'hui presque impossibles. L'an difficile de ne presque rien faire aborde avec un humour délicieux l'une des questions épineuses de l'existence : comment préserver la jouissance de l'instant? Quelque part entre la sagesse chinoise du tao et le désir d'enfance, avec un scepticisme assumé face aux délires de la consommation ou du sport-spectacle, Denis Grozdanovitch nous invite avec une poésie quotidienne et lumineuse sur des sentiers qui ne mènent nulle part.
Découvertes inattendues, rencontres singulières, coïncidences troublantes : au cours de nos vies, l’essentiel arrive souvent par hasard. Dans une promenade où se croisent les souvenirs familiaux, les exploits sportifs et un riche bagage littéraire, Denis Grozdanovitch nous invite à desserrer les contraintes d’un esprit trop rationnel. Depuis les prouesses au tennis de Roger Federer jusqu’aux présages dont semblent parfois porteurs les animaux – que ce soit dans nos rêves ou dans la réalité – en passant par la réapparition d’objets que l’on croyait perdus, l’auteur sait mélanger la grande histoire et l’anecdote, le plus anodin et le plus profond. Avec humour, il nous initie à ces curieux concepts que sont la sérendipité, art des trouvailles inopinées, l’happenstance, don d’être au bon endroit au bon moment, ou encore le lâcher-prise, secret de certains champions, grands scientifiques et autres joueurs d’échecs. Alliant l’impertinence du franc-tireur et les merveilles d’une libre érudition, il nous invite à d’autres raisons de vivre que celles que nous offre un monde stérilisé par la technique.
In seiner »Kleinen Abhandlung über die Gelassenheit« thematisiert Denis Grozdanovitch die Kunst der Langsamkeit in einer hektischen Welt. Er beschreibt alltägliche Aktivitäten wie Modellflugzeugbau und Schachspielen, die zur Gelassenheit beitragen, und plädiert für eine bewusste Auseinandersetzung mit der Zeit und dem Leben.
L'une des choses qui m'a le plus frappé lors de ma visite au musée du Prado à Madrid, il y a bien des années, est la toile de Goya représentant un groupe de jeunes filles dans un parc en train de lancer et de rattraper dans un grand drap qu'elles tiennent toutes ensemble, riant aux éclats, un pantin désarticulé vêtu à la manière des gandins élégants de l'époque. Or son visage, qu'on aperçoit par-dessus son épaule, au plus haut de la pirouette, et qui affiche un sourire dont l'expression se partage entre la satisfaction conquérante et le ravissement un peu niais, laisse aussi pointer une lueur d'inquiétude. Cette image, qui évoque manifestement l'éternel rapport de force entre les sexes, me semble soulever en même temps, avec une ironie mordante, la question de savoir qui, au bout du compte, de l'éphémère vanité masculine à l'éternel féminin, mène le jeu. D. G.
Die Liebhaber der Langsamkeit haben einen schweren Stand. Immer schneller bewegen sich die Menschen durch ihr Leben, ohne freilich zu wissen, wohin es sie treibt. Denis Grozdanovitch ist einer der wenigen, die im mysteriösen Durcheinander der Welt eine bewundernswerte Unbekümmertheit an den Tag legen. In seiner kleinen Abhandlung über die Kunst des Zeittotschlagens legt er dar, wie man sich der allgemeinen Hektik unserer Tage entzieht. So wird dem geneigten Leser die Bedeutung vieler vermeintlich sinnfreier Beschäftigungen vor Augen geführt: das Bauen von Modellflugzeugen, Angeln, nachmittägliche Besuche der Cinemathek, Drachen steigen lassen ... Im Grunde sind Müßiggänger selten untätig, sie widmen sich einfach nur Tätigkeiten, die die herrschende Meinung als unnütz erachtet.
De moeilijke kunst van het bijna-nietsdoen
- 270pagine
- 10 ore di lettura
Essays, licht levensbeschouwelijk van toon, met een pleidooi voor een leven van inactiviteit met ruimte om te genieten van elk afzonderlijk moment.
