Questo autore approfondisce la filosofia politica contemporanea, concentrandosi sulle dinamiche trasformative della democrazia, le preoccupazioni ambientali e i progressi nella biotecnologia e nelle nanoscienze. Il suo lavoro collega la filosofia contemporanea con l'epistemologia delle scienze sociali e politiche, attingendo a una vasta ricerca sul 'mondo emergente'. Insegna e tiene conferenze a livello internazionale, mentre dirige attivamente diverse case editrici universitarie e una significativa rivista intellettuale.
Discover how Hobbes established the framework for modern political thought: liberalism originates in the Hobbesian theory of negative liberty; Hobbesian interest and contract are essential to contemporary discussions of the comportment of economic actors; and state sovereignty returns anew in the servility of the state.
What are the limits of tolerance in constitutional or liberal democracies today? This is a crucial question, for if there were no limits to tolerance, it would ultimately destroy itself by accepting the intolerable. The concept of tolerance has to be assessed from a political point of view, thus questioning to what extent its potential achievement does not suppose any moral mutation in humanity. For instance, if people were all already ?virtuous? according to a commonly held moral framework, there would be simply no need to speak of tolerance. Conversely, if it were the case that people could be made ?virtuous?, then tolerance would be the matter of an improbable utopia. Ultimately, we need to consider how tolerance can be conceptualised in a way that is relevant to people and their societies as they actually are. In a time when a growing amount of political demands touches on themes of cultural identity and rights, and while we witness a mounting wave of religious fundamentalism, what should democracies accept and what should they refuse?
Qui pouvait prévoir, lors de la mise en place d'un marché commun, d'une monnaie unique et du principe de la libre circulation des personnes, que le projet d'une union de l'Europe risquait de s'effondrer par l'effet conjugué de la spéculation financière et de la remise en cause d'un régime social obtenu par la lutte ? Prévoir l'avenir, en dessiner même des modèles, est vain. Si nous ne pouvons concevoir l'avenir, au moins pouvons-nous avoir prise sur le présent. C'est dans cette perspective que se situe le présent ouvrage : déterminer ce que nous pouvons faire pour que le projet d'Union ne soit pas versé au rebut des utopies humaines, pour que l'horizon de démocratie et de paix qu'il promettait ne disparaisse pas sous les coups redoublés de forces adverses. Telle est la tâche philosophique et politique à relever.
La notion de politique est l'ouvrage le plus célèbre de Carl Schmitt, où il cherche à établir un critère du politique, centré sur la distinction ami/ennemi. Cet ouvrage propose que l'essence du politique réside dans cette dichotomie. Cependant, l'analyse présentée ici remet en question cette prétendue détermination, la qualifiant de mythe. Ce mythe se manifeste de deux manières : d'abord, comme une fable qui reconstruit imaginairement la réalité politique, ensuite, en déplaçant le politique du domaine de la rationalité vers une mythologie où des concepts comme katechon et apocalypse prennent une place centrale. Ainsi, l'idée que Schmitt serait le penseur du politique ou de l'État moderne est contestée. Cette perception découle d'une confusion philosophique et politique contemporaine, où des idées erronées peuvent être acceptées comme vérités. L'ouvrage inclut également un texte de Schmitt, « La théorie politique du mythe » (1923), traduit par Denis Trierweiler, ainsi qu'une introduction et des réflexions sur les relations entre Schmitt, Sorel, et d'autres penseurs sous le IIIe Reich, explorant les implications de sa pensée dans le contexte du nazisme et de l'État total.
Camps de concentration. Camps d'extermination. Comment ont-ils été possibles ? Comment est-on passé de la séparation, de l'isolement d'une catégorie d'êtres humains parqués à leur éradication, extermination comme solution finale ? Ces questions qui obsèdent encore notre présent sont abordées sous un aspect particulier. Parquer, exterminer ne furent pas les effets d'un acte de folie individuel ou collectif ponctuel. Il a donc bien fallu qu'ils fussent conçus, accrédités, justifiés comme utiles, souhaitables, nécessaires. Dans ce moment de la justification, plus précisément de la " justification juridique ", Carl Schmitt a joué un rôle important. En faisant jouer la notion de l'ennemi substantiel, le Juif, l'ennemi de race et de sang, il a entrepris de justifier les lois de discrimination raciale de Nuremberg du 15 septembre 1935, qui mettent en place la séparation parquer, pour éviter la contagion, la dégradation, l'altération de la race allemande. Mais cette justification par la protection contre l'ennemi de race et de sang prépare implicitement l'étape suivante : la sortie des Juifs hors du droit, hors de l'humain même. Il faut exterminer l'ennemi substantiel, irréductible, de race et de sang. Carl Schmitt le nazi fut ainsi l'idéologue des pires lois racistes du régime de Hitler. Cet ouvrage entend le prouver et prouver également que toute sa pensée n'en sort pas indemne.
Podrobnými, avšak přehledně podanými interpretacemi osmi vybraných kapitol Vladaře svazek umožňuje seznámení s Machiavelliho svébytným politickým myšlením i se současným stavem bádání. Rozbory se věnují ústředním motivům spisu, jako je moc, politická inovace, republikánství, sláva, role rádce, dějiny, fortuna a virtù.,. Autory textů jsou L. Gerbier, P. Larivaille, Ch. Lazzeri, R. Damien, M. Vatter a oba editoři svazku. Přeložil M. Pokorný.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
