Jean Teulé è stato un romanziere francese che ha esplorato anche fumetti, cinema e televisione. Inizialmente un artista di fumetti, è passato alla televisione prima di dedicarsi completamente alla scrittura. La sua opera letteraria è caratterizzata da profondità e da un potente stile narrativo, spesso incentrato su figure storiche e destini drammatici. Le storie di Teulé sono accattivanti e immergono i lettori nell'atmosfera delle epoche che ritrae.
Azincourt, un joli nom de village, le vague souvenir d'une bataille perdue. Ce 25 octobre 1415, il pleut dru sur l'Artois. Quelques milliers de soldats anglais qui ne songent qu'à rentrer chez eux se retrouvent pris au piège par des Français en surnombre. Bottés, casqués, cuirassés, armés jusqu'aux dents, brandissant fièrement leurs étendards, tous les aristocrates de la cour de France se précipitent pour participer à la curée. Ils ont bien l'intention de se couvrir de gloire, dans la grande tradition de la chevalerie française. Aucun n'en reviendra vivant. Toutes les armées du monde ont, un jour ou l'autre, pris la pâtée, mais pour un désastre de cette ampleur, un seul mot s'impose : grandiose ! Avec la verve qu'on lui connaît et son sens du détail qui tue, Jean Teulé nous raconte ces trois jours dantesques où, sous une pluie battante, des milliers d'hommes se sont massacrés dans un affrontement sanglant d'autant plus désastreux que cette bataille était parfaitement inutile.
Une étrange épidémie a eu lieu dernièrement Et s'est répandue dans Strasbourg De telle sorte que, dans leur folie, Beaucoup se mirent à danser Et ne cessèrent jour et nuit, pendant deux mois Sans interruption, Jusqu'à tomber inconscients. Beaucoup sont morts. Chronique alsacienne, 1519.
Il est peut-être né le jour de la mort de Jeanne d'Arc. On a pendu son père et supplicié sa mère. Il a étudié à l'université de Paris. Il a joui, menti, volé dès son plus jeune âge. Il a fréquenté les miséreux et les nantis, les curés, les assassins, les poètes et les rois. Aucun sentiment humain ne lui était étranger. Ides plus sublimes aux plus atroces, il a commis tous les actes qu'un homme peut commettre. Il a traversé comme un météore trente années de l'histoire de son temps. Il a ouvert cette voie somptueuse qu'emprunteront à sa suite tous les autres poètes : l'absolue liberté. Après Rimbaud et Verlaine, Jean Teulé ne pouvait mieux clore son voyage en Poésie qu'en endossant avec orgueil et humilité les haillons magnifiques de François Villon.
Au début du XIXe siècle, partout en Bretagne, couraient encore les légendes les plus extravagantes. Le soir, au creux des fermes, on évoquait avec frayeur les apparitions de l’Ankou, l’ouvrier de la mort, squelette drapé d’un linceul et portant une faux. Cette terrible image frappa avec une violence inouïe l’imaginaire de la petite Hélène Jégado. Blottie contre le granit glacé des menhirs, l’enfant se persuada qu’elle était l’incarnation de ce personnage d’épouvante. Après avoir empoisonné sa propre mère, elle sillonna la région, éliminant tous ceux qui accueillaient avec bonheur cette parfaite cuisinière. Elle tuait tout le monde, sans discrimination. Et elle était si bonne, si compatissante au chevet des mourants, que personne ne pouvait soupçonner un seul instant son monstrueux dessein. À laisser trop de traces, elle finit par se faire prendre. Quels secrets renfermaient cette tête qui, le 26 mars 1852, sur la place du Champs-de-mars de Rennes, roula dans la corbeille de la guillotine ?
Charles IX fut de tous nos rois de France l'un des plus calamiteux. A 22 ans, pour faire plaisir à sa mère, il ordonna le massacre de la Saint Barthélemy qui épouvanta l'Europe entière. Abasourdi par l'énormité de son crime, il sombra dans la folie. Courant le lapin et le cerf dans les salles du Louvre, fabriquant de la fausse monnaie pour remplir les caisses désespérément vides du royaume, il accumula les initiatives désastreuses. Transpirant le sang par tous les pores de son pauvre corps décharné, Charles IX mourut à 23 ans, haï de tous. Pourtant, il avait un bon fond.
A true story. Tuesday 16 August 1870, Alain de Money, makes his way to the village fair. He plans to buy a heifer for a needy neighbour and find a roofer to repair the roof of the barn of a poor acquaintance. He arrives at two o'clock. Two hours later, the crowd has gone crazy; they have lynched, tortured, burned and eaten him. How could such a horror be possible? With frightening precision, Jean Teule reconstructs each step of one of the most shameful stories in the history of nineteenthcentury France.
Son père pendu, sa mère suppliciée au gibier de Montfaucon, François Villon connaît les pires atrocités de la vie dès son plus jeune âge. Recueilli par le chanoine de Saint-Benoît, il est envoyé dans le meilleur collège de Paris. Mais à ses études, il préfère la poésie, l’hypocras et la fornication. Poète et ribaud à la fois, il commettra tous les actes possibles, des plus sublimes aux plus abominables.
È il 20 settembre del 1668 e il marchese di Montespan è appena arrivato alla corte di Saint-Germain-en-Laye, dove Luigi XIV tiene il suo gran Consiglio. Il suo arrivo non è passato di certo inosservato. Louis-Henri di Montespan è sulla bocca di tutti a corte. Tutti sanno che la sua magnifica consorte, Françoise de Rochechouart de Mortemart, detta Athénaïs, dama d'onore della regina, è rimasta «ferita sul campo». Di ritorno da una delle sue guerre in cerca di fortuna, Louis-Henri l'ha trovata col ventre rigonfio, e non certo della sua spada. La marchesa di Montespan, infatti, è diventata non solo uno dei più bei fiori che Sua Maestà Luigi XIV ha colto nel «giardino» della regina, ma la sua favorita, scacciando dai lussuosi talami di Versailles la pur avvenente Louise de La Vallière. Il marchese di Montespan è sceso dalla sua vettura al centro della corte lastricata e lo sgomento è calato sui volti dei cortigiani. La sua carrozza verde mela è stata ridipinta di nero e i quattro pennacchi che ornavano gli angoli del tetto sono stati sostituiti con gigantesche corna di cervo. Al disegno del suo stemma dipinto sulle portiere, il bizzarro marchese ha fatto poi aggiungere delle corna. Le guardie, impressionate, lo lasciano passare e Louis-Henri, bardato anche lui di nero, con il viso impassibile e la mano sull'elsa della spada, raggiunge la Sala dei passi perduti, la celebre sala con il soffitto stracarico di ghirlande e voluttuose dee. Quando il monarca compare, Montespan si stupisce di quanto sia piccolo di statura e goffo coi suoi tacchi altissimi e i baffi sottili. Seguito da ministri e dignitari di corte, il re si ferma al cospetto del marchese e gli chiede il perché del suo abito nero. Dato che l'etichetta impone di scoprirsi il capo al cospetto di Sua Maestà, Louis-Henri si mette in testa un cappello grigio – il re li detesta – e risponde che porta il lutto per il suo amore, «ucciso da una canaglia». Così comincia, in queste pagine, la ribellione di Louis-Henri de Montespan, il suo crimine di lesa maestà nei confronti di un dio vivente con la pelle butterata dal vaiolo cui tutto – il fuoco e l'acqua, la notte e il giorno – è sottomesso. Così comincia anche uno straordinario romanzo in cui Jean Teulé ci restituisce lo spirito di un'epoca irresistibilmente frivola e l'avventura di un uomo che, un secolo prima della Rivoluzione francese, incarnò lo spirito rivoluzionario che pose fine all'ancien régime.
En esta novela enormemente divertida, no exenta de humor negro, el lector penetra en la tienda y en la vida de una familia, los Tuvache, dedicada desde hace generaciones a la venta de productos (sogas para ahorcarse, toda clase de venenos, armas, etc.) que cualquier suicida debe tener a mano para el momento en que decida abandonar este mundo. Los Tuvache se sienten orgullosos de su trabajo y de su reconocida eficacia profesional, hasta que el menor de sus vastagos empieza a dar muestras inquietantes: es un niño alegre, al que le entusiasma la risa.